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L'artisanat: meilleure facon de consommer?

L'artisanat: meilleure facon de consommer?
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20 mars 2023

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Le blog http://artisanatconso.canalblog.com/ est un blog créé dans le cadre du module Expression, Communication, Documentation du lycée agricole de Valabre sous la thématique « consommer autrement ».

Le responsable de la rédaction de ce blog est MIVIELLE Evan.

Le blog http://artisanatconso.canalblog.com/ est hébergé par Canalblog.

La synthèse des documents et sources d’information utilisées sont publiées dans la bibliographie.

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20 mars 2023

Bibliographie

STUDYRAMA, « La grande distribution, c’est quoi exactement ? »,Site d’orientation scolaire STUDYRAMA (en ligne) publié le 10 mai 2016 – disponible sur :https://www.studyrama.com/formations/specialites/commerce-distribution-management/la-grande-distribution-c-est-quoi-exactement-18880 

INTERMARCHÉ, « Arrêter la pêche en eaux profondes », Site d’Intermarché (en ligne) page consultée le 13 décembre 2022 – disponible sur : https://www.intermarche.com/enseigne/magazine/zero-peche-profonde

Chambre des métiers et de l’artisanat, « Devenir apprenti », Site de la Chambre des métiers et de l’artisanat (en ligne), page consultée en décembre 2022- disponible sur : https://www.artisanat.fr/formation/devenir-apprenti

Samira Hamiche, « Embauches : légère embellie… et pénurie de personnel », Site le monde des artisans.fr (en ligne), publié le 9 septembre 2019 – disponible sur : https://www.lemondedesartisans.fr/actualites/embauches-legere-embellie-et-penurie-de-personnel

Les compagnons du devoir et du tour de France, « Formez-vous autrement », site des compagnons du devoir et du tour de France (en ligne), page consultée le 23 février 2023 – disponible sur : https://formezvousautrement.fr/

Mathilde Damgé, « COP27 :le fret maritime est l’un des plus grand émetteurs de CO2, et il tarde a changer de cap », Site Le Monde (en ligne), publié le 11novembre 2022 – disponible sur : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/11/11/cop27-le-transport-maritime-un-secteur-polluant-qui-tarde-a-changer-de-cap_6149485_4355770.html

Gregory Verdugo, « La polarisation des marchés du travail », Site d’économie SES.ENS (en ligne), publié le 25 août 2020 – disponible sur : https://ses.ens-lyon.fr/articles/la-polarisation-des-marches-du-travail#section-3

Benjamin Daubeuf, « Bangladesh, l’usine textile du monde », Site du courrier international (en ligne), publié le 11 décembre 2019 – disponible sur : https://www.courrierinternational.com/article/la-lettre-de-leduc-bangladesh-lusine-textile-du-monde

Statista Research Department, « Classement des principaux pays exportateurs de textiles au niveau mondiale en 2021, selon la valeur des exportations » (en ligne), Site Statista, publié le 26 janvier 2023 – disponible sur : https://fr.statista.com/statistiques/559768/principaux-pays-exportateurs-textiles-valeur-exportations-monde/

Tristan Gaudiaut, « combien sont payées les petites mains de l’industrie textile ? », Site Statista, publié le 25 novembre 2022 – disponible sur : https://fr.statista.com/infographie/18006/salaires-ouvriers-industrie-textile-vetement-dans-le-monde/

Michel Héry, « Les impacts de l’automatisation du travail », dans Études, numéro 2018 /19 (septembre), pages 43 à 54.

Julie Chapon et Jean-Baptiste Fini, « Perturbateurs endocriniens : une bombe à retardement ? », Site YUKA (en ligne), publié le 3 mai 2022 – disponible sur : https://yuka.io/perturbateurs-endocriniens-sante/

 

Santé publique France, « que sont les perturbateurs endocriniens ? », Site Santé publique France (en ligne) publié le 28 février 2022 – disponible sur : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/articles/que-sont-les-perturbateurs-endocriniens

Serge Le Roux, « L’artisanat est-il l’avenir du système industriel ? Vers une théorie de l’artisanation de la révolution informationnelle », article dans Marché et Organisation (n°1) pages 55 à 71, publié en 2006

Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, « se former par l’apprentissage », Site du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, page consultée en février 2023, disponible sur : https://www.education.gouv.fr/se-former-par-l-apprentissage-2216

Denis Chevallier et Louis Leretaille, « artisanat », site Universalis Education (en ligne), consulté le 17 mars 2023 – disponible sur : https://www.universalis-edu.com/encyclopedie/artisanat/

Mobile Reporter (Rome), « Quelle est l’empreinte carbone des navires européens ? », Site Voxeurop (en ligne), publié le 9 décembre 2019 – disponible sur : https://voxeurop.eu/fr/quelle-est-lempreinte-carbone-des-navires-europeens/

Le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, « Durée de vie des produits », Site ecologie.gouv (en ligne), publié le 4 novembre 2021 – disponible sur : https://www.ecologie.gouv.fr/duree-vie-des-produits

Le ministère de la transition écologique, « Plan d’action de la France pour la réduction de gaz à effet de serre de l’aviation civile internationale », Site de la fondation de l’organisation de l’aviation civile (ICAO) (en ligne), publié en juin 2019 – disponible sur : https://www.icao.int/environmental-protection/Lists/ActionPlan/Attachments/85/PLAN%20d'ACTION%20FRANCE%20%20VERSION%20ENVOYEE%2030%20aout%202019%20.pdf

La chambre des métiers et de l’artisanat, « Découvrez les 5 lauréats du prix artisans innovateurs Nouvelle-Aquitaine », Site de la chambre des métiers et de l’artisanat (en ligne), publié en février 2020 – disponible sur : https://www.artisanat-nouvelle-aquitaine.fr/Decouvrez-les-5-laureats-du-Prix-Artisans-Innovateurs-Nouvelle-Aquitaine_a4753.html

 

Puis quelques navigations sur certains sites pour inspirer le raisonnement :

Insee.fr

Ikea.com

Primark.com

Union fédérale des consommateurs https://www.quechoisir.org/

inao.gouv.fr

 

20 mars 2023

L'artisanat permet-t-il de consommer autrement ?

Le mode de consommation actuel est linéaire c’est-à-dire qu’il est fait de telle sorte que des matériaux soit extraits, transformés, consommés, puis jetés, dans la plupart des cas jetés du à l’obsolescence mais aussi parfois par un effet de mode, des innovations toujours plus poussées mais ne répondant pas aux besoins primordiaux de l’homme. L’artisanat va se différencier des grandes enseignes industrielles produisant à moindre coûts avec des conséquences déplorables : conditions de travail terribles, composants des produits dangereux qui contiennent parfois des perturbateurs endocriniens qui vont dérégler les hormones de la population (qui peuvent être transmis sous plusieurs générations), ou encore les besoins de transports qui sont dévastateurs sur l’environnement.

L’artisanat va offrir un atout considérable, palliant aux problèmes du secteur industriel : la proximité, qui va réduire considérablement les besoins de transports, augmenter la traçabilité des produits, permettant de connaître les composants, et enfin l’artisan va pouvoir travailler de manière correcte, sans être exploité ou sans exploiter. Cependant cette proximité va s’accompagner d’une autre différence entre les deux secteurs : le prix ! En effet le prix va souvent être supérieur chez un artisan que dans les grandes enseignes, mais le prix ne justifie-t-il pas la qualité du produit ? N’est-t-il pas préférable de dépenser son argent chez un artisan dévoué ou chez des industriels destructeurs de l’environnement et des conditions humaines ? Ne vaut-t-il pas mieux acheter un meuble durant plusieurs générations qu’un meuble ne durant qu’une dizaine d’année ? Ne vaut-t-il pas mieux privilégier un artisan qui peut dynamiser des territoires à une certaine échelle ? Ne vaut-t-il pas mieux consommer plus raisonnable pour les générations futures ? Bien sûr ces questions se posent avec plus de nuances, mais elles sont pertinentes dans un monde où le paraître et la précipitation sont maîtres et où il faut consommer vite puis jeter.

L’artisanat est sans aucun doutes une manière de consommer autrement, plus saine, mais il faut savoir changer les mentalités consuméristes pour pouvoir en profiter, il est donc propre à chacun de consommer autrement en prenant compte des enjeux actuels, et de faire preuve de savoir-vivre ensemble, non pas seulement à une échelle régionale ou nationale, mais mondiale.

Pour consommer autrement il faut consommer local et privilégier les relations artisanales !

16 mars 2023

L'innovation touche tous les secteurs, l'artisanat en fait parti !

Il est concevable de consommer autrement dans une société à tendance capitaliste, de surconsommation linéaire qui est dans une logique de produire plus pour consommer plus. Pourtant, la démarche artisanale s’inscrit à l’encontre du modèle de la société actuelle, la consommation est « simpliste » en ne se composant que d’éléments primordiaux et réellement utile à la vie humaine. Cependant le secteur artisanal s’adapte aux besoins de la population pour répondre à la demande, de différentes manières, notamment en innovant.

Il se doit de rappeler que comme tout autre secteur de métiers, l’artisanat évolue au cours du temps et des sociétés qui l’accompagne, donc comme tout autre secteur vieillissant, il a su se renouveler pour apporter de nouvelles dynamiques, organisationnelles, innovation de pratiques, de procédés, amélioration de produits… En effet l’évolution du secteur artisanal a permis de passer de tâches routinières peu innovantes et souvent répétées, à des processus de fabrication plus longs, en mettant en avant les savoirs faire artisan dans la conception et l’innovation.

Des structures permettent de développer les innovations artisanes, en promouvant celles-ci, notamment des prix artisans innovateurs lancés en Nouvelle-aquitaine, en février 2020, parrainé par la chambre des métiers et de l’artisanat de Nouvelle-Aquitaine ainsi que la région, afin de mettre en avant les catégories d’innovation produit, organisationnelle, commerciale, procédé et silver économie (augmenter la qualité de vie des personnes âgées en offrant une autonomie le plus longtemps possible).

Les innovations gagnantes sont surprenantes :

- pour le vainqueur de l’innovation produit : Vincent PASCAULT avec une solution permettant d’allonger la durée de vie des bâches mises en place sur les bennes.

-innovation organisationnelle : Cédric POUARD avec une place de marché collaborative mise en location pour les acteurs du bâtiment.

-innovation de procédé : Laurine MALENGREAU avec des murs en feutrages.

-innovation commerciale : avec Aurélie HALLAERT qui se sert du terroir pour vendre des biscuits, comme on pourrait voir dans les commercialisations de vins.

-pour l’innovation silver économie : Marie-José SUNGU avec des vêtements adaptés aux personnes manquant d’autonomies.

Ces innovations rendent compte du potentiel de développement e l’artisanat, car bien que ciblés dans des domaines précis, elles portent une grande utilité à tous les artisans, mais aussi &aux consommateurs. La solution bâchage débâchage des bennes permet une plus grande durée de vie des bâches en améliorant leur qualité, ce qui, a long terme, réduit les coût des artisans ayant besoin de transporter, les places de marchés pour artisans du bâtiment permettent de promouvoir certains savoirs faires, et de mettre en avant des artisans, qui bien souvent travaillent en situation de pénibilité, les murs en feutrages permettent d’illustrer qu’il n’existe pas qu’une seule manière, ou matière pour construire tapisser… La stratégie du terroir permet de relocaliser l’industrie et d’augmenter l’importance de la proximité qu’offre l’artisanat en mettant en place une meilleure traçabilité, enfin la prise d’initiative dans le secteur social, met en œuvre encore une fois le coté de proximité au consommateur qu’éprouve l’artisanat, en s’adaptant à ses besoins, mais aussi en innovant pour mieux y répondre.

L’artisanat est donc un secteur qui se diversifie selon les époques, selon les coutumes, les cultures et les besoins et il serait une erreur d’y voir en lui un secteur vieillissant qui ne se constitue que de forgerons, d’ébénistes… alors que l’innovation est un mot clé de celui-ci, tout comme dans l’industrie, qui cependant n’offre pas le côté unique et artistique que donne l’artisanat dans ses productions .

Pour consommer autrement il faut innover durablement !

 

Sources :

 https://www.artisanat-nouvelle-aquitaine.fr/Decouvrez-les-5-laureats-du-Prix-Artisans-Innovateurs-Nouvelle-Aquitaine_a4753.html

https://www.artisans-innovateurs.fr/2020/02/26/decouvrez-les-5-laureats-du-prix-artisans-innovateurs-nouvelle-aquitaine/

16 mars 2023

Les avantage de la proximité offerts par l'artisanat

 Le mode de consommation actuel se résume à acheter des produits à des entreprises où les travailleurs, inconnus, ont extrait des ressources pour produire, qui après être consommés vont être jetés. Cependant ce mode de consommation devient de plus en plus erroné, car à la vue des guerres, des augmentations de prix dû aux provenances lointaines et le nombre d’intermédiaires se multipliant : le consommateur devient dépendant de la mondialisation. Il est certain que ce modèle fonctionne mais jusqu’à quand ? Il est souhaitable que ce mode de production cesse sous peu car les catastrophes environnementales deviennent de plus en plus graves et courantes et l’humain est plus qu’impliqué dans le déroulement et l’apparition de ces désastres naturels.

 Il est certain qu’au temps des artisans du moyen-âge, les richesses étaient bien moins réparties et les conditions de vie étaient bien moins développées. Avec tout le savoir que l’humain a appris depuis ce temps, il serait capable de remodeler l’artisanat pour en faire un moyen de production plus durable, moins énergivore et créant une plus forte proximité entre les acteurs de la consommation.

 La proximité est très importante dans le secteur artisanal car elle permet premièrement à l’artisan à la vue de son succès, quelles sont les recettes, les méthodes de travail, le tissage, la construction ou encore les matériaux favorables à ce succès. La proximité est donc pour l’artisan un indicateur, pour comprendre comment agir, en plus de développer un côté social, qui permet aussi de comprendre certaines attentes particulières, comme des productions sur-mesure par exemple.

 Cette proximité ne va pas seulement jouir à l’artisan car elle va profiter à tous les acteurs l’environnant : l’environnement, le consommateur, les autres artisans…

 Il faut comprendre que l’usage de la proximité va réduire considérablement le transport international. Le transport international a des conséquences énormes sur l’environnement car le transport maritime représente d’après Vox Europe 139 millions de tonnes de CO2 relâchés dans l’atmosphère en 2018, et le transport aérien, selon la fondation de l’organisation de l’aviation civile (ICAO), représente environ 2% des émissions mondiales de Co2, alors qu’une très faible part de la population utilise ces transports quotidiennement. Ces chiffres sont donc désastreux car ils ne sont que l’effet de la mondialisation, qui nécessite de transporter du lieu de production au lieu de consommation. Des prises de consciences environnementales s’affirment de plus en plus au sein de la population, notamment le “flygskam”, la “honte de prendre l’avion”.

 L’artisanat permet donc de recentraliser les lieux de production afin d’éviter l’intermédiaire des transports. La proximité qu’il offre permet de pallier à des problèmes humains, notamment de l’exploitation infantile ou du travail forcé, en effet, il est très rare mais déplorable de rencontrer un artisan recourant à des manières de productions ne respectant pas les droits de l’homme, et dans le cadre français, il serait gravement sanctionné.

 Les regroupements d’artisans vont aussi jouir de la proximité que chaque artisan entretient avec le consommateur, car des échanges d’expériences peuvent aboutir à des innovations de procédés ou encore organisationnelles pour augmenter l’efficacité de la production. Il est donc évident que la proximité que présente l’artisanat soit bénéfique pour le plus grand nombre (sauf bien sur aux échanges internationaux et leurs dirigeants !) et qu’une manière de consommer plus responsable commence par définir une proximité entre les acteurs d’un échange

Pour consommer autrement il faut consommer plus local !

 

sources:

https://www.icao.int/environmental-protection/Lists/ActionPlan/Attachments/85/PLAN%20d'ACTION%20FRANCE%20%20VERSION%20ENVOYEE%2030%20aout%202019%20.pdf  Page 11

https://voxeurop.eu/fr/quelle-est-lempreinte-carbone-des-navires-europeens/

 

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15 mars 2023

Réutiliser avant de produire : à bas la consommation linéaire !

L'artisanat, d'après le déroulement de ce blog, peut être perçu comme l'une des manières les plus éthiques et responsables de l'environnement de produire aujourd'hui. Cependant des millions de produits encore utilisables n'ont jamais été ou ne sont plus utilisés, et il serait surement préférable d'en profiter plutôt que de produire à l'infini. Certaines alternatives existent donc à l'artisanat pour consommer éthique et de manière raisonnée.

Leboncoin.fr peut faire partie de cette catégorie car il est un site web de petites annonces, convenant aux particuliers ou aux professionnels en quête de produits de seconde main dans un secteur précis (en effet Leboncoin permet de trier les régions de France pour permettre à chacun de trouver l'offre la plus adéquate la plus proche de chez soi).  

Leboncoin va notamment réduire les problèmes de l'extraction minière qui, dû à la production de toute technologie, devient un secteur très important. L'activité minière est la plus polluante du secteur secondaire, l'extraction des ressources représente la moitié des émissions mondiale de carbone et plus de 80 % de la perte de la biodiversité, sachant que l'extractions de métaux augmente de 2,7 % chaque année, selon Aurore Stephan ingénieure géologue minière spécialisée dans les risques environnementaux qui procurent les métaux rares nécessaires pour la fabrication de nouveaux téléphones, tablettes, ordinateurs, électroménagers... Leboncoin est donc un excellent moyen de réutiliser les anciennes productions, pour éviter de produire toujours plus alors que des produits déjà existants sont toujours fonctionnels.

D'autres moyens existent pour réutiliser les productions. Dans le secteur textile, il existe les friperies, qui sont des lieux de revente d'habits, de draps, de chaussures, matériel de sport ou encore de couvre chefs. L'exemple de la vente de vêtements de seconde main est parlant car les conséquences due à la consommations peuvent changer, non pas d'acheter ses vêtements a des grandes entreprises qui humanitairement vont être désastreuses (notamment le travail infantile qui constitue aujourd'hui près de 168 millions d'enfants selon le ministère de la culture) mais plutôt favoriser la proximité en recyclant les habits qu'on ne portera plus, et en ayant un impact plus neutre humanitairement mais aussi écologiquement notamment du au transport maritime, présent dans tous les secteurs qui représente près de 139 millions de tonnes de CO2 en 2018 relâchés dans l'atmosphère, qui pourraient être évités par cette proximité entre les acheteurs-revendeurs.

Des alternatives existent pour consommer sans produire davantage pour consommer des produits qui sont disponibles, et non utilisés, pourtant l'obsolescence programmée est devenue un fléau dans une consommation linéaire (extraire, produire, user et jeter) pour raccourcir la durée de vie de certains produits pour augmenter la demande après un certain temps. La loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 sanctionne l'obsolescence programmée et les entreprises utilisant cette manière de produire peuvent subir de graves sanctions (300 000 euros d'amende). Cependant le ministère de la transition écologique y laisse une porte ouverte car il distingue les différents types d'obsolescences :programmée , fonctionnelle(qui est incompatible à de nouveaux équipements, qui peut inciter les entreprises à limiter les innovations en les produisant de manière  « ponctuelle ») ou d'évolution (qui ne correspond plus aux envies des consommateurs, qui rentre dans le même cadre que l'obsolescence fonctionnelle, en incitant encore une fois à innover plus ponctuellement).

L'artisanat permet donc de produire en grande majorité sans obsolescence et les alternatives à la production (Leboncoin ou friperies) peuvent se porter sur l'artisanat, car certains produits artisans, bien que d'une grande qualité, ne sont plus utilisés, et pour consommer autrement, il faut éviter le gaspillage !

sources :

www.leboncoin.fr (navigation sur site pour différentes informations)

Conférence d'aurore Stéphan: Ruée minière au XXIè siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ? - Aurore Stephant à USI

Ministère de la culture

https://voxeurop.eu

www.ecologie.gouv.fr/duree-vie-des-produits

14 mars 2023

Projet artisan: étude du cas du cercle de l'Artuby

L’artisan est connu pour être un acteur de la vie rurale, et en plus d’essayer de perpétuer le déroulement intergénérationnel du métier, l’artisan va chercher à embellir la vie de certains villageois. Prenons le cas du cercle de l’artuby, situé dans le petit village de La Martre (83840), qui rempli la fonction de café associatif mêlant échange, partage et rencontres.

Le cercle fonctionne par adhésion et compte aujourd'hui plus de 160 adhérents. Il sont pour la plupart des villageois et des artisans. Le cercle a été crée dans un but  de réunir des artisans pour développer des projets communs ou encore pour les villageois un espace de jeux( cartes,pétanque), mais aussi un lieu où ils peuvent acheter des produits en circuits courts de manière respectueuse de l'environnement tout en contribuant à la vie du village avec les bénéfices(organisation de concerts, de concours, de soirées). Pour résumer, le cercle présente des intérêts économiques, sociaux et environnementaux à l’échelle d'une commune.

 Le cercle est un concept ancien repris par les artisans locaux de l’entreprise artisane LUCHTABOIS (entreprise de construction bois à fort succès dans la commune). Le cercle est une association qui vend une large gamme de produits (bières d’artisans brasseurs qui se localisent à moins de 100km, viennoiseries, de l’artisan vivant en face du bâtiment , pain, limonades, cola, jus, miel, pâtés, cafés, sirops, pastis, whisky, etc..) à prix quasi coûtant (une faible marge de quelques centimes est parfois présente) et totalement locale et de qualité artisanale. Une bonne relation a su naître entre adhérents/bénévoles et les producteurs qui installe une complicité et ainsi une meilleure traçabilité du produit.

Les bénéfices réalisés de ces faibles marges et des adhérences sont totalement réinvestis dans le cercle (rachat matériel de comptoir, tireuse, chaises, machines) ou dans l’événementiel (concerts importants, concours de pétanque, soirées jeux).

Cette association est dans un fonctionnement bénévole la majeure partie de l'année, aucun bénéfice n'est reversé à un individuel, une entreprise non partenaire au cercle.L'association du cercle est plutôt rentable car, pour 2021, les dépenses (regroupant achat nourriture/boissons, paye des artistes, assurances, fourniture matériel) s'élevaient à 16108 euros, pour des recettes (adhésions, vente boissons/nourriture, chapeaux artistes) de 19561 euros, ce qui représente un bénéfice de 3453 euros, alors que le but premier n'est pas de faire du profit. IL faut aussi rappeler que la plupart des produits viennent d’artisans donc le cercle profite aux artisans en promouvant leurs produits, mais il profite aussi aux adhérents qui profitent de produits d’une grande qualité et d’une traçabilité sans égale.

 Le but premier de cette association est social : en effet le cercle est un lieu regroupant plusieurs classes sociales et catégories socio-professionnelles : de l'artisan construction bois au chef d'entreprise, aux professeurs d'écoles, aux retraités ou encore aux enfants.

Une dynamique renaît au village en créant un lien collectif d'entraides, de partages, de rencontres intergénérationnelles, liant consommation raisonnée, artisanale et respectueuse de l’environnement

Pour le coté environnemental, Le Cercle de l'Artuby, comme dit précédemment, ne fonctionne qu'en circuit court, avec des producteurs locaux, bien souvent artisans, respectueux de l'environnement. De plus, l'association participe et soutient des journées de nettoyage dans les espaces de la commune. Une majeure partie de la ripisylve de la rivière de l'artuby a déjà été nettoyé.

Pour consommer autrement il faut alors comprendre que les métiers essentiels peuvent apporter plus qu’un simple travail en formant des projets concrets encourageant le partage dans certaines communes qui sont bien souvent froids, vides et dites « mortes ».

14 mars 2023

D'où vient l'artisanat ?

  Les métiers artisans peuvent paraître archaïque pour la population actuelle et elle peut être réticente à l’idée que l’artisanat puisse combler les besoins d’une population. Pourtant la société a déjà fonctionné sous le modèle artisanal, seulement il est vrai que les besoins et la taille de la population ont changé, le principe artisan est à l’origine un complément de l’agriculture, qui rempli les besoins vitaux d’une société (parcheminiers, orfèvres, maréchaux-ferrants, forgerons…). De nous jours, il serait difficile de renoncer aux choix extrêmes que présente la mondialisation.

  L’artisanat depuis toujours a su répondre aux besoins de la population, notamment depuis le moyen-âge. Les artisans, bien souvent serfs, étaient affranchis voir fieffés si leur travail se trouvait être bon, et se réunissaient en confréries ou guilde, afin de jouir d’une protection. L’artisan s’avérait souvent être religieux et exerçait le métier dans une raison de plaire aux divinités. Des corporation ou coopérative apparaissent à la fin du XVIIe siècle, afin que les artisans puissent être mis en relation avec d’autres d’artisans. Cependant certaines lois vont empêcher le développement de l’artisanat, notamment la loi Chapelier qui, en 1791 interdit les corporations et pénalise toute initiative visant à réunir des corps de métiers afin de collaborer. Cette loi empêche la croissance de l’artisanat car les artisans ne peuvent plus échanger sur les différentes manières de faire (bien que des secrets de fabrication étaient souvent bien gardés !) et ainsi avancer ensemble pour trouver des processus de productions plus efficaces et artistiques. L’article 2 de la loi Chapelier illustre la loi qui se voit être destructrice pour le secteur artisan : « Les citoyens d’un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte, les ouvriers et compagnons d’un art quelconque ne pourront, lorsqu’ils se trouveront ensemble, se nommer ni président, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibérations, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs. ».

  Près de 70 ans après, la loi Ollivier(1864) rentre en vigueur et rend le droit de coalition professionnelle aux ouvriers, artisans, entreprises… et permet à ceux-ci de bénéficier des vertus de la coalition, qui selon le fondateur de loi Émile Ollivier, réduisent les risques de grèves en prônant la libre négociation, l’enjeu étant selon lui : « d’amener les transactions nécessaires entre le capital et le travail, l’apaisement des haines, le développement harmonieux de l’industrie et la fin des grèves », profitant donc pleinement à l’artisanat qui se développe plus largement depuis.

  L’artisan fut classé en différentes catégories : apprentis, varlets et les Maistre, aujourd’hui, l’artisan peut être labelisé selon sa qualité de travail : artisan, maître artisan, artisan d’art, maître artisan d’art … L’artisanat développe cependant de nouveaux labels pour promouvoir les métiers et le respect de l’environnement : notamment répar’acteurs qui met en valeur la réduction des déchets dans le secteur de la réparation, en priorisant les réparations plutôt que le renouvellement du matériel.

  Cependant il peut se poser la question : l’artisanat est-il un statut ou une vocation ? L’artisanat est parfois « hérité » dans le cadre familial ou local, le futur artisan est donc formé par des personnes proches de lui et lui transmettant le savoir faire directement en faisant perpétuer des manières de faire, pourtant certains se forment sous forme « autodidacte » ou par formation scolaire ou emmêlant des savoirs faires d’artisan et créant souvent des innovations ou des mélanges de processus. L’artisanat peut donc se définir comme une vocation mais aussi comme un statut, car l’artisan est reconnaissable et se place dans des critères bien particuliers (maîtres artisans, répar’acteurs…)

  L’artisan est donc toujours dans un système hiérarchique en perpétuellement mouvant et les apprentis existent toujours, des formations se multiplient et les artisans sont de plus en plus pour l’intégration des apprentis au sein de leurs entreprises, désormais, tous les champs professionnels sont éligibles à l’apprentissage, selon le ministère de l’éducation. L’apprenti de nos jours possède plus de privilège qu’autrefois : il est donc payé, possède des congés payés, doit cotiser et peut profiter des allocations de chômage.

Consommer autrement passe donc par une plus ample connaissance du système économique dans lequel nous nous trouvons, et passe par un choix remettant en cause le bon sens et la raison de la population.

sources:

Denis Chevallier et Louis Leretaille, « artisanat », site Universalis Education (en ligne), consulté le 17 mars 2023 – disponible sur : https://www.universalis-edu.com/encyclopedie/artisanat/

Serge Le Roux, « L’artisanat est-il l’avenir du système industriel ? Vers une théorie de l’artisanation de la révolution informationnelle », article dans Marché et Organisation (n°1) pages 55 à 71, publié en 2006

14 mars 2023

...mènent à d'autres difficultés

L’artisanat est souvent rejeté car trop coûteux comparé aux productions industrielles. Pourtant le prix artisan est souvent justifié : qualité supérieure, contrôle des matières premières, qualité artistique… Cependant les productions gagnent du terrain depuis près de 50 ans, et elles ont leurs conséquences particulières.

L’application Yuka (https://yuka.io/) permet de scanner les étiquettes des produits alimentaires, ménagers et de cosmétique afin d’analyser leur composition et leur impact sur la santé. Cette application présente les différents problèmes de composants dans les productions industrielles, notamment dans le secteur agro-alimentaire et la présence de pesticides particulièrement dans les fruits et légumes (pourtant il serait conseillé d’en consommer 5 par jour !) ainsi que les perturbateurs endocriniens que la production industrielle comporte.

« Un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange de substances, qui altère les fonctions du système hormonal et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture » (définition de l’OMS en 2012).

Selon l’article de Julie Chapon et Jean-Baptiste Fini sur Yuka( cf. https://yuka.io/perturbateurs-endocriniens-sante/) les perturbateurs endocriniens sont présents dans l’alimentation et l’eau, notamment dans certains pesticides et les additifs ainsi que les produits pharmaceutiques (présents dans l’eau du robinet, qui selon Jacques Benveniste chercheur de L’INSERM garde en mémoire les substances qui ont été contenue dans celle-ci même très fortement diluées), dans les emballages plastiques et certains ustensiles de cuisines, dans les produits d’hygiène et produits ménagers ainsi que dans les meubles .

Ces perturbateurs se retrouvent de partout, si bien que le ministère de la santé et de la prévention a lancé deux stratégies nationales sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1 et 2) qui comprend des missions de recherche et de réglementation pour réguler la présence de ces perturbateurs au sein des consommateurs, malheureusement ils sont toujours visibles dans les produits consommés.

En plus d’intervenir dans la santé humaine (effets sur la reproduction, sur le développement, obésité et cancers), ils vont perturber la biodiversité, car les perturbateurs endocriniens n’ont pas l’air d’être traités dans les stations d’épuration (car non listés dans les produits traités), ce qui peut bouleverser la vie animale et végétale. En effet, le site Yuka décrit la sensibilité des milieux à ces molécules, il semblerait que la présence de perturbateurs dans une mare pourrait empêcher la métamorphose du têtard en grenouille, ou encore amincir les coquilles des œufs d’oiseaux lors de l’épandage d’insecticide, augmentant le taux de mortalité.

L’artisanat, est bien souvent dénué de ces perturbateurs, bien que certains artisans puissent utiliser certains additifs pour augmenter leurs bénéfices ou leurs productions, ou dans certains cas de la colle spécifique sur certains meubles, la majorité des artisans respecte la santé du consommateur. Certains artisans, comme Maxime Mivielle, vont refuser de travailler avec des méthodes conventionnelles, pour respecter la santé des consommateurs et l’environnement, en utilisant des modèles d’écoconstruction, qui consistent à choisir les matériaux et les méthodes de travail les plus respectueuses de l’environnement (notamment en utilisant des cosses de riz comme isolation plutôt que les traditionnelles laines de verre).

sources:

Julie Chapon et Jean-Baptiste Fini, « Perturbateurs endocriniens : une bombe à retardement ? », Site YUKA (en ligne), publié le 3 mai 2022 – disponible sur : https://yuka.io/perturbateurs-endocriniens-sante/

Santé publique France, « que sont les perturbateurs endocriniens ? », Site Santé publique France (en ligne) publié le 28 février 2022 – disponible sur : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/articles/que-sont-les-perturbateurs-endocriniens

14 mars 2023

Difficulté des prix...

Le secteur industriel connaît un essor depuis la révolution industrielle et son nombre de consommateurs accru est dû à une caractéristique bien précise : les prix !  En effet le secteur industriel est connu pour des prix faibles, plus faibles que les prix artisans.

Il faut bien comprendre quel le faible prix n’est pas anodin. Souvent le faible prix correspond à des conditions de travail déplorables. Pour consommer autrement et tendre vers une consommation raisonnée et artisanale en limitant les gaspillages, il faut comprendre comment le prix est régulé à travers les industriels et sa conséquence.

Il est concevable que le faible prix de certains produits puisse sembler attractif pour les ménages dont le budget diminue peu à peu dû aux différents contextes politiques. Cependant le mode de consommation actuel ne correspond pas au respect de l’environnement, qui mènera à des risques environnementaux et humains majeurs (tempêtes, sécheresses, feux de forêts, inondation, canicules…).

Les prix sont différents selon les modes de consommation choisis : il est évident qu’un artisan dévoué dans la production de matières diverses avec du savoir-faire et savoir être va avoir tendance à être plus coûteux que des marques industrielles qui vont employer des méthodes de production à moindre coût et souvent très peu respectueux de l’environnement et des conditions humaines.

Il est évident que pour produire à moindre coût il faut délocaliser la production. Mais comment cela s’articule ? Le commerce international va permettre au consommateur de décupler ses choix en baissant les prix. Selon le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS) les compétences spécifiques de chaque pays rendent fructueux les échanges : prenons la Chine qui était en 2021 le premier exportateur mondiale de textiles qui a su se spécialiser dû à une qualification ide travail plutôt faible, tandis que la France exporte prioritairement des avions, des médicaments ou encore des parfums qui sont produits par des salariés qui tendent à être plus qualifiés et mieux formés. Cet exemple illustre la différence des avantages comparatifs par spécialisation dans le commerce international, les pays les plus développés vont produire ou concevoir des produits demandant plus de qualifications, plus de compétences, que des pays moins développés ou priorisant des productions à force de travail moins chers demandant moins de qualifications avec des salaires bien souvent très bas.

La mondialisation a eu donc un impact positif sur le consommateur mais inverse pour le travailleur qui va souffrir des faibles prix répercutés sur ses conditions de travail. Selon Tristan Gaudiaut (data journaliste) en novembre 2023, le salaire moyen mensuel est de 83 euros au Bangladesh, ce qui représente environ quinze fois moins que le SMIC français.

L’artisanat va se trouver à l’opposé des productions industrielles notamment au niveau des prix mais aussi de la qualité, qui généralement est supérieure. Le prix est dans ce cas justifié, en intégrant à la production artisanale le côté artistique, rare, et social, en effet le consommateur connaît alors l’artisan et peut donc mieux identifier la provenance des matières premières, les manière de procéder, ce qui l’amènera donc à comprendre la difficulté du travail et donc de rémunérer au juste prix celui-ci.  

L’industriel est donc encouragé par la mondialisation et ses effets au niveau du prix écrasent l’artisanat. Dans le prochain article, les conséquences sur les ménages, leur santé et l’environnement seront évoquées, pour revenir à une consommation plus raisonnée et organisée, car les prix, bien que contraignants, peuvent encourager à un arrêt de la surconsommation et un retour au minimalisme qui se traduit comme une façon de procéder qui tend à une simplification extrême des manières de consommer, produire ou vivre.

sources:

Benjamin Daubeuf, « Bangladesh, l’usine textile du monde », Site du courrier international (en ligne), publié le 11 décembre 2019 – disponible sur : https://www.courrierinternational.com/article/la-lettre-de-leduc-bangladesh-lusine-textile-du-monde

Statista Research Department, « Classement des principaux pays exportateurs de textiles au niveau mondiale en 2021, selon la valeur des exportations » (en ligne), Site Statista, publié le 26 janvier 2023 – disponible sur : https://fr.statista.com/statistiques/559768/principaux-pays-exportateurs-textiles-valeur-exportations-monde/

Tristan Gaudiaut, « combien sont payées les petites mains de l’industrie textile ? », Site Statista, publié le 25 novembre 2022 – disponible sur : https://fr.statista.com/infographie/18006/salaires-ouvriers-industrie-textile-vetement-dans-le-monde/

Michel Héry, « Les impacts de l’automatisation du travail », dans Études, numéro 2018 /19 (septembre), pages 43 à 54.

 

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